NATURE

On ne peut parler de l’alpage d’Anzeindaz qui s’étend sur près de 13 km2 sans mentionner une faune et une flore très riche, variée et typique des Alpes vaudoises. Calée entre les deux imposants massifs des Muverans et des Diablerets, cet emplacement est également propice à de belles découvertes géologiques.

FLORE & BOTANIQUE

La région d’Anzeindaz héberge plus de la moitié de la flore alpine suisse et le 83 % de la flore alpine vaudoise et est ainsi considéré comme un haut lieu de la botanique alpine.

La liste des variétés que l’on peut y trouver y est ainsi longue. On peut citer par exemple les Crocus (crocus vernus), les bruyères (erica carnea), la fameuse Anémone vernalis, les primevères auricules (primula auricula) d’un jaune lumineux, ou encore le silène acaule (silene acaulis). Il ne faudrait pas omettre encore les superbes saxifrages à feuilles opposées (saxfraga oppsitifolia) ou les renoncules alpestres (renonculus pyraeneus)

FAUNE

L’alpage au pied du massif des Diablerets est également connu de longue date comme l’un des principaux refuges pour la faune et l’avifaune des Alpes vaudoises.

Les espèces animales y sont bien présentes comme les grands mammifères tels que les chamois et les bouquetins, les félidés jusqu’aux fragiles salamandres noires que l’on retrouve, parfois aussi le jour, sur le sentier pendant et après les chaudes pluies d’orage. 

Plusieurs espèces sont présentes dans la région dont le Crave à bec rouge, le Chocard à bec jaune, le Monticole de roche, et également la Perdrix bartavelle et le Lagopède alpin. N’oublions pas l’imposant Gypaète barbu et le majestueux Aigle royal qui font des apparitions régulières sur le plateau d’Anzeindaz. Divers passereaux comme la Linotte mélodieuse, le Pipit spioncelle ou le Traquet motteux montrent également parfois le bout de leur bec.

GÉOLOGIE

Dominée par des parois rocheuses hautes de plus de 1000 mètres, Anzeindaz regorge d’innombrables fossiles, de belles roches sédimentaires, de plissements démesurés, de sculptures naturelles créées par l’érosion et de traces de gigantesques éboulements. Ceux-ci sont les témoins d’une histoire géologique surprenante, commencée dans les eaux chaudes d’un océan tropical et terminée dans les froids polaires d’une chaîne de montagnes.